Chaque année, les plafonds de ressources opposables aux veuves de guerre font l'objet d'une revalorisation. Pour cette année, la CNAV (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse) a ainsi fait part des nouvelles valeurs dans une circulaire communiquée en date du 11 janvier 2022. Retrouvez plus de détails ci-dessous. Pensions perçues par les veuves de guerre: les nouveaux plafonds en 2022 D'après le Journal Officiel du 31 décembre 2021, la valeur du point d'indice de pension militaire d'invalidité est fixée à 15, 05 euros suite à une revalorisation. Ainsi, si les veuves de guerre ont perçu jusqu'ici une pension annuelle de 10 025, 40 euros, ce montant est de 10 264, 10 euros à partir du 1 er janvier 2022. Il convient de noter que le montant de cette pension de veuve de guerre entre en compte dans l'attribution de quelques prestations de vieillesse. On cite, notamment: L'AVTS ou Allocation aux vieux travailleurs salariés, l'AVTNS ou Allocation minimale et l'allocation aux mères de famille; L'allocation supplémentaire; L'ASPA ou Allocation de solidarité aux personnes âgées; L'ASI ou Allocation supplémentaire invalidité.
Publié le 20/09/2021 à 16:12, Mis à jour le 07/10/2021 à 19:21 delkoo - Compte tenu de la hausse rétroactive du point d'indice de pension militaire d'invalidité, le montant de la retraite des anciens combattants augmente de 0, 13% et passe à 764, 40 € par an. La valeur du point d'indice de pension militaire d'invalidité et des victimes de guerre est fixée à 14, 70 €, rétroactivement au 1 er janvier 2021. Cette valeur est établie en tenant compte de la variation de l'indice de l'ensemble des traitements bruts de la fonction publique de l'État. La pension annuelle est égale à 52 fois la valeur du point. En conséquence, la retraite des anciens combattants s'élève, en 2021, à 764, 40 € (soit 52 x 14, 70 €). Soit une hausse de 0, 13% par rapport 2020 (763, 36 euros). À lire aussi Les pensions de retraite Agirc-Arrco sont revalorisées de 1% Une pension non fiscalisée Cumulable aux pensions professionnelles ( ex. régimes de base et Agirc/Arrco), la retraite du combattant est versée en deux fois (un paiement chaque semestre).
N'étant pas soumise à l'impôt sur le revenu, elle ne doit donc pas être mentionnée dans la déclaration de revenus. Elle n'est pas non plus prise en compte dans le calcul des ressources pour l'attribution d'avantages sociaux. À lire aussi La demi-part fiscale des anciens combattants bénéficie à tous les conjoints survivants La carte d'ancien combattant est à joindre Pour obtenir une retraite du combattant, il faut remplir le formulaire dédié accompagné de la carte du combattant (Cerfa n° 10860*04 ou n° 15924*01 pour les anciens combattants algériens) ou et des pièces justificatives demandées. Le dossier doit être adressé au service de l'ONACVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) qui a délivré la carte. À lire aussi Impôts 2021: abattement spécial pour les plus de 65 ans et les invalides
La pension de réversion En cas de décès du conjoint marié, le partenaire survivant peut prétendre à une pension de réversion du conjoint défunt. Ainsi, vous bénéficiez d'une partie de la rente de conjoint disparu. Qui bénéfice de la pension de réversion? En cas de décès d'un assuré, un conjoint survivant peut obtenir une partie de la pension de retraite, même en étant remarié. En outre, l'ex-conjoint peut également bénéficier de la pension de réversion sous certaines conditions. À savoir que la pension n'est disponible que pour les époux, les épouses, les ex-maris et les ex-épouses. En revanche, les partenaires de Pacs et les partenaires de concubinage ne sont pas éligibles à la pension de réversion. Quelles sont les conditions de la pension de réversion? Concernant le partenaire décédé, il doit avoir: cotisé au régime général de la Sécurité sociale perçu une pension de retraite du régime général de la Sécurité sociale: à noter que vous pouvez percevoir une pension de réversion du régime de la Sécurité sociale même si votre conjoint(e) ou ex-conjoint(e) décédé(e) n'était pas encore à la retraite.
C'est alors un autre dispositif qui s'applique, celui du régime de retraite pour inaptitude ( voir de quoi il s'agit). Pour savoir qui peut cumuler AAH et retraite, comment ça marche et quel régime s'applique si ce n'est pas possible, poursuivez la lecture de cet article. Avant le 1 er janvier 2017, toutes les personnes arrivant l'âge légal de la retraite (qui était alors de 62 ans en 2017) ne pouvaient plus bénéficier de l'AAH ( Allocation adulte handicapé). Dès lors, elles devaient faire la démarche pour basculer sur un autre dispositif, celui de l'ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées), anciennement appelé « minimum vieillesse ».
Si le conjoint décédé était affilié à plusieurs régimes de base, une seule demande de pension de réversion est à formuler. Il suffit de renseigner et transmettre la demande unique de retraite de base de réversion à la caisse du régime de dernière activité de la personne décédée, avec les pièces justificatives demandées. Pour les r égimes de retraite complémentaire, une demande doit être déposée auprès de chaque caisse. Les droits retraite en cas de veuvage: vidéo de l'assurance retraite
La pension de réversion ne profite qu'aux conjoints mariés. Pas de condition de ressources ni de condition d'âge quand le défunt était fonctionnaire. 50% de la retraite. Dans les autres cas, des conditions plus strictes (âge et/ou ressources). 54% de la pension pour le régime général, 60% pour les régimes complémentaires. La retraite de réversion, ou pension de réversion, correspond à une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier l'assuré décédé et qui est reversée à son conjoint survivant ou à son (ses) ex-conjoint(s). Pour cela un certain nombre de conditions doivent être réunies, variables selon les régimes de retraite. Une condition essentielle à la pension de réversion: le mariage Les conjoints survivants, homme ou femme, peuvent bénéficier de la pension de réversion à condition d'être ou d'avoir été mariés avec une personne de même sexe ou de sexe différent. L'exigence du mariage est commune à tous les régimes de retraite, de base et complémentaires. Le Pacs et la vie maritale (concubinage) ne permettent pas de l'obtenir, même si des enfants sont nés de l'union.
Le conjoint survivant devra avoir 55 ans au moment de la demande. Cette condition d'âge disparaît s'il a au moins 2 enfants mineurs à charge (ou de moins de 25 ans si étudiants, apprentis ou demandeurs d'emploi) ou invalides quel que soit leur âge (à condition que l'invalidité ait été constatée avant 21 ans) au moment du décès ou qu'il est invalide. Ces règles s'appliquent même s'il n'y a pas de lien de parenté entre les enfants et l'assuré. Le montant de la pension de réversion s'élève à 60% de la pension de retraite mais peut être majoré en cas d'enfants à charge, nés ou élevés. Les orphelins (naturels ou adoptés), peuvent toucher 50% de la pension de l'un ou des 2 parents, si au moins l'un des deux était cotisant ou retraité de l'Agirc-Arrco. Pour les décès intervenus avant le 1er janvier 2019, la pension de réversion est égale à 50% des droits Arrco et à 30% des droits Agirc au titre de chaque parent. Ils doivent être âgés de moins de 21 ans à la date du décès du dernier parent ou de moins de 25 ans à la date du décès et à la charge du dernier parent au moment de son décès.
Le remariage ne met pas fin à la réversion. Dans les régimes complémentaires, la réversion peut être attribuée quels que soient les revenus, la plupart du temps. Elle est versée en général à partir de 55 ans (en tout cas sous condition d'âge). Le remariage met fin à la réversion. Pour les fonctionnaires, il n'y a ni condition d'âge ni condition de revenus. Le remariage met fin à la réversion.
Il vous suffit d'indiquer notamment votre âge et celle de votre conjoint décédé, si vous étiez marié ou non, vos ressources. Le montant de la pension de réversion s'établit à 54% du montant de la retraite que le conjoint décédé percevait ou aurait perçue. Si le retraité ou le salarié bénéficiait ou pouvait bénéficier de majorations familiales (telle que la majoration pour enfants), celles-ci s'appliquent à la retraite de réversion. Le montant de la pension de réversion versée par les régimes de base est au minimum de 3 530, 79 €/an (294, 23 €/mois). Il est plafonné à 11 106, 72 €/an (925, 56 €/mois) en 2022. Depuis le 30 décembre 2019, le conjoint survivant condamné pour violences conjugales envers l'époux ou l'ex-époux décédé n'a plus droit à la pension de réversion. Cette interdiction s'applique à tous les régimes de base (sauf celui des avocats) mais ne porte pas sur les régimes de retraite complémentaire (Agirc-Arrco, Ircantec…) à l'exception de celui des exploitants agricoles – loi du 28/12/2019 visant à agir contre les violences au sein de la famille.