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LMNP: les revenus locatifs sont imposés dans la catégorie de Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) Déduction des charges des revenus locatifs en LMNP Vous pouvez déduire l'ensemble des charges liées à votre investissement (intérêts d'emprunt, taxes, etc. ) de vos revenus locatifs. Vous êtes les premières années en « déficit foncier », et donc pas imposé sur les loyers que vous recevez. Quand vous aurez fini de payer les intérêts, vous ne serez plus en déficit et donc devrez payer des impôts sur les revenus locatifs. Deux régimes fiscaux sont possibles, statut micro-entreprise ou bien au « réel ». Si les loyers sont inférieurs à 32 900 €. : le statut « micro-BIC » vous fait bénéficier d'un abattement forfaitaire de 50% couvrant forfaitairement les charges, vous êtes taxé sur 50% des loyers, avec le régime du « réel simplifié », vous pouvez imputer le montant exact des charges. Au-delà de 32 900 €, le régime réel simplifié s'applique: toutes les charges et tous les frais sont déductibles.
Tous les locaux meublés affectés à l'habitation sont soumis à la taxe d'habitation. Pour le propriétaire qui loue son bien toute l'année, la taxe d'habitation doit être prise en charge par le locataire au 1er janvier. C'est donc au propriétaire de faire les démarches nécessaires afin que l'administration puisse adresser cette taxe d'habitation à la bonne personne. En cas d'absence de locataire au 1er janvier, le propriétaire devra prouver à l'administration que le bien était bien disponible à la location, qu'il n'y avait pas de locataire à cette date et qu'il n'avait pas l'intention de l''utiliser à titre personnel. Si vous payez déjà la CFE (pour le bien), vous êtes normalement exonéré de la taxe d'habitation en vertu de l'article 1407 II du Code Général des Impôts pour ce bien, tant que celui-ci ne fait pas partie de votre habitation personnelle. Attention cependant, une décision du Conseil d'Etat démontre que si le propriétaire met le bien à sa disposition au cours de l'année, il pouvait être redevable de la taxe d'habitation si aucun locataire n'est présent dans le logement au 1er janvier.
Vous pouvez prouver cette occupation à l'aide de votre déclaration de revenus de location, de vos quittances d'électricité etc. Un autre cas d'exonération est la vacance involontaire du bien, si vous ne trouvez pas de locataire par exemple. Les résidences secondaires meublées imposées à la taxe d'habitation ne sont pas non plus concernées par cette taxe. 5. Comment faire des économies d'impôt en déduisant ces charges? Bien que ces taxes puissent alerter les loueurs en meublé, il faut savoir que celles-ci sont déductibles des recettes issues de la location si le propriétaire a choisi le régime réel simplifié pour déclarer ses revenus de location meublée! Afin de savoir si le régime réel est plus intéressant pour vous, calculez votre économie d'impôts grâce à notre simulateur gratuit. Simuler gratuitement vos économies d'impôt Article rédigé par Maud Velter
En location nue, le remboursement des charges récupérables s'effectue obligatoirement à l'euro près, c'est-à-dire à hauteur des montants réellement engagés, avec une régularisation annuelle. En location meublée, vous avez le choix. Soit vous fixez un montant forfaitaire, mentionné dans le bail. Soit, comme en location nue, vous vous faites rembourser les charges pour leurs montants réels en fixant une estimation mensuelle de provisions pour charges à régulariser en fin d'année. Si cette méthode peut sembler un peu plus complexe et chronophage que le forfait, elle vous permet de répercuter sur votre locataire une éventuelle brusque augmentation des charges, ou surconsommation (par exemple lorsque l'eau est comprise dans celles-ci)… Ce qui n'est pas possible avec un forfait dont le montant est fixe. Celui-ci pourra simplement être augmenté par l'application de l' indice de référence des loyers (IRL) dans les mêmes conditions que pour l' augmentation annuelle du loyer. Mais si votre calcul du forfait de charges omettait la TEOM, vous ne pourriez pas l'ajouter une fois le bail signé.
Également, si les travaux d'amélioration déductibles ont rendu ces dépenses indispensables pour la remise en état du bien. Les charges annexes Les frais de gestion et de garde Il s'agira des rémunérations dédiées aux concierges et gardiens des logements collectifs le cas échéant, et des frais d'honoraires versés aux divers tiers tels que: l'agence de location le comptable l'administrateur de bien l'avocat en cas de litige avec un locataire Les primes d'assurances Un propriétaire non occupant peut être amené à souscrire une assurance couvrant le logement, notamment si celui-ci est inoccupé. Les assurances contre les loyers impayés peuvent également être déduites. Les achats Ceux-ci ne doivent pas excéder un montant de 500 € et être évidemment dédiés au bien et à sa gestion. Il peut être question du remplacement d'ampoules, de frais postaux, de téléphone ou d'Internet et autres menus achats utiles. Les taxes et contributions La taxe foncière et de ramassage des ordures ménagères est déductible, de même que la Contribution Economique et Territoriale (CET).
Se faire accompagner par un expert-comptable peut s'avérer très utile, voire même nécessaire!
Durant cette période, le propriétaire peut déduire le montant indiqué de ses recettes. Là encore, le Code général des impôts précise les types de dépenses courantes qu'il est possible d'amortir. Il s'agit notamment de: Les différents travaux effectués dans le bien (toiture, chauffage central ou ascenseur et autres) Le mobilier acheté pour meubler le bien. La durée d'amortissement, dans ce cas-ci, variera en fonction du montant des dépenses. Elle correspond pratiquement à l'usage du bien. Le délai est en général de 6 ans pour une literie, 10 ans pour une table de séjour, 12 ans pour un canapé et 15 ans pour du parquet. L'amortissement du bien LMNP Outre les dépenses amortissables, les charges déductibles incluent également les frais qui interviennent dans l'amortissement de la location meublée non professionnelle. Ce dispositif fait que le propriétaire a la possibilité de ne pas payer d'impôts sur les recettes. Et même dans le cas où il est amené à régler une éventuelle taxe, il payera toujours moins d'impôts comparés au montant qu'il paierait dans le cadre du régime micro-BIC.
Régime réel simplifié C'est sous ce régime que la question des charges déductibles se pose. Ici, pas d'abattement mais la possibilité donc, de déduire ses dépenses liées au logement pour diminuer le montant déclaré. Pour que cela soit intéressant, vous l'aurez compris, il faut qu'elles dépassent la moitié du revenu généré. Pour aider, vous pouvez également déduire un amortissement du bien et du mobilier présent. La gestion, quant à elle, se complexifie car il faut justifier de ces dépenses: un bilan et un compte de résultat sont exigés. La nature des charges déductibles Précisons tout d'abord que s'il n'existe pas de liste exhaustive des charges déductibles, le gouvernement précise que ces dépenses doivent: être exposées dans l'intérêt direct de l'exploitation ou se rattacher à la gestion normale de l'entreprise correspondre à une charge effective et être appuyées de justifications suffisantes être comprises dans les charges de l'exercice au cours duquel elles ont été engagées L'attention est de mise, afin d'éviter de sortir de ce cadre et de s'exposer à des sanctions lors d'un contrôle.
Modalités de règlement et échéances: Date limite d'adhésion au prélèvement à échéance: 30 novembre Date limite de paiement par courrier: 15 novembre Date limite de paiement en ligne: 20 novembre 4. La Taxe sur les logements vacants (TLV) et la taxe d'habitation sur les logements vacants La taxe sur les logements vacants peut être demandée au propriétaire disposant d'un logement vacant à usage d'habitation. Celui-ci doit être vacant depuis au moins un an au 1er janvier de l'année d'imposition. Seuls les logements qui se trouvent dans certaines communes sont concernés (appartenant à une zone d'urbanisation continue de plus de 50 000 habitants), la liste des communes est fixée par le décret n°2013-392 du 10 mai 2013. Les communes autres que celles figurant dans la liste fixée par ce décret ont la possibilité d'instaurer une taxe d'habitation sur les logements vacants, due par les propriétaires des logements vacants depuis plus de deux ans au 1er janvier de l'année d'imposition. Vous pouvez être exonéré de la TLV si au cours de l'année de référence le logement est occupé plus de 90 jours consécutifs.